[Freedom] Eliott Ingersoll {F r e e d o m}

Vrai Nom : Ingersoll.
Vrai Prénom : Eliott.
Surnom : Eden.
Le divin nom du Paradis Terrestre. Le Palais des Délices. La République des Cieux. N’est-ce pas merveilleusement ironique d’user d’un tel pseudonyme quand on est aussi méphistophélique ?
Jour et Lieu de Naissance : 31 octobre 1986, à Gwynedd (Pays de Galles).
C’était un samedi glacial d’octobre. Pile le jour de la fête des morts, commémoration sacrée devenue hypocrisie commerciale.
Nationalité Actuelle : Anglais. Foutrement anglais.
Groupe : Freedom.
Camp : Nous sommes tous mauvais. Une part de nous le sait et adore ça. Une autre part cherche à le refouler à tout prix. Lucide, je connais mon côté sombre. Et je l’aime sans commune mesure. Je suis Kira. Je suis Freedom. Je suis Eden. Mon dessein parlera pour moi.

[Freedom] Eliott Ingersoll {F r e e d o m} Dark2

Physique }

Beau – Sombre – Démoniaque

Vraiment séduisant. Grand et gracile, c’était le type de physique qui pouvait rendre envieux les garçons et faire miauler les filles. Ou le contraire. Il aimait croiser le regard d’une de ces petites péronelles écervelées, capturer l’admiration qui transformait leur faciès grossier et ne leur accorder qu’un hypnotique sourire de sphinx en réponse.

Effectivement, Eden possède un visage divin, probablement la seule justification valable de son surnom. Un épiderme hyalin, un menton volontaire, des pommettes hautes. De longues mèches d’ébène l’encadrent, harmonieux désordre capillaire, mettant en valeur ses traits fins. Ses yeux sont immenses, profonds, ténébreux. Des pupilles magnifiques, couleur d’un ciel d’orage, cerclées d’un fin trait ambré. Un regard pénétrant, intriguant, pour lequel on pouvait se laisser mourir. Et, bien entendu, il le sait parfaitement. Sous son nez hiératique, légèrement retroussé, se dessinent des lèvres pleines et pâles, qui s’étirent bien trop souvent en un sourire adroitement sardonique.

Ainsi est l’Eden. Racé, élégant, dangereusement fascinant. Sa silhouette longiligne, le contour de ses muscles délicats, son torse imberbe, son port princier, tout en lui rappelle cette distinction typique de l’ancienne noblesse. Et l’éphèbe aime en jouer. Il prend soin de son apparence et choisit ses étoffes avec soin : impeccables chemises blanches, pantalons droits et vestes sombres légères. Agrémenté de blousons en cuir, de ceintures cloutées ou de bracelets de force, son style vestimentaire particulier offre peut-être une justification de son charisme.

Car même froid et taciturne, sa présence n’est pas négligeable. Il contemple les autres individus d’un air détaché, mâtiné d’une moue vipérine, cette plèbe qui le fascine et le dégoûte en même temps et qui le lui rend bien. Lorsqu’il prend la parole, c’est d’une voix de basse chaude et puissante, aussi inattendue que son regard. Pourtant, malgré son allure impassible, son visage laisse quelques fois passer des éclairs d’expression. Subrepticement, l’orage s’éloigne et le ciel s’éclaircit.
Rare sont ceux capables de l’émouvoir, en ferez-vous partie ?
Particularité }
Le jeune homme possède une cicatrice en forme d’astérisque sur le haut de l’omoplate gauche, signe discret mais tangible de la balle qui l’a traversée. Lorsque ses parents se sont fait assassiner, il était présent. Et si la police n’était pas intervenue à ce moment-là, il est fort possible que la balle aurait signé le glas de son existence.

Caractère }

Sarcastique – Intelligent – Paradoxal

Eden n’est qu’un connard prétentieux et il vous déteste.

Du moins, c’est la première impression qu’il accepte de donner. Mystérieux et insaisissable, il est difficile pour l’interlocuteur de deviner les pensées qui éclairent ses yeux sombres d’un éclat sauvage. Complexes, mouvantes, elles sont effectivement bien obscures pour le non-initié que le jeune homme contemple, une moue dédaigneuse accrochée sur son visage racé. Énigmatique, tel un sphinx, ce n’est pas le genre à sauter au cou de ses condisciples pour une étreinte fraternelle de samouraï. Bien trop intelligent pour être condescendant, bien trop lucide aussi, il ne trouve que peu d’intérêt dans ses semblables.

Il parle peu, se contente d’observer. Quand son avis est sollicité, il préfère s’exprimer de manière sibylline, n’oubliant jamais d’étoffer ses dires d’un commentaire ironique, sarcastique ou volontairement méchant. En effet, Eden manie sans peine un humour sardonique, mâtiné d’une féroce mauvaise foi, qui peut lui valoir une certaine admiration de ses pairs mais bien plus souvent un rejet complet. Pour s’arroger son respect, il faut l’intriguer. Il faut se distinguer du commun des mortels, il faut le fasciner, le surprendre. Alors seulement naît dans ses prunelles une once de considération. Et ce beau diable n’est pas facile à dérider. Fin observateur de la vie sociale, dont il s’amuse et se moque, il peut percevoir les états d’âme de ceux qui l’entourent. Le déconcerter est donc un acte de bravoure qu’il apprécie tout particulièrement.

Bien plus souvent fourré dans ses livres et sur son ordinateur que dans une masse grouillante de jeunes adultes, il préfère sa douce solitude à l’âpreté de la vie sociale. Dans son ennuyeuse existence, il se réjouit des millions de nuances que peut offrir le monde virtuel. Il aime bouquiner, il aime apprendre, la connaissance étant le plus doux cadeau que peut lui offrir le monde. Cette tendance misanthrope, mêlée à cette insatiable curiosité, lui a permis de se perfectionner en informatique, son domaine de prédilection, ce qui lui a valu son entrée dans le groupe Freedom. Car ce n’est certainement pas pour son comportement atrabilaire qu’il fut choisi. Il ne fait pas l’unanimité, loin de là, même si les cinq autres membres sont probablement les seules personnes que le jeune homme estime un minimum.

Pourtant, en y regardant bien, Eden n’est pas aussi sombre et désabusé qu’il veut bien le laisser croire. Il se considère lui-même comme une coquille vide, un être aseptisé. Il sait qu’il n’est rien, pour personne. Il connaît ses failles, bien mieux que ce qu’il ne veut bien le dire. D’une sensibilité rare, il ressent fortement les évènements autour de lui, les bons mais surtout les mauvais. C’est ce qui l’a rendu pessimiste. Il recherche constamment la perfection chez lui et les autres, mais il sait très bien que cela ne sera jamais possible. Il sera, pour toujours, tiraillé entre cette aspiration au meilleur et cette vision de l’existence où subsiste le pire. S’il s’éloigne des autres, c’est aussi pour ne pas être déçu, pour se vautrer dans des illusions qu’il préfère à la confrontation au réel. Et il sait que ce n’est qu’une solution temporaire, qu’il va lui falloir trouver mieux.

Ballotté sans cesse entre ces pulsions contradictoires, son comportement est, au final, assez contradictoire. Mais qui sait ? Dans le fond c’est probablement quelqu’un de bien…

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Je suis une carcasse. Un rejet. J’ai peut-être le physique d’un beau mâle, mais mon âme est sale. Vide. Pourrie. Viciée. Ne tentez pas de me rassurer, je le sais bien.

Mon enfance n’a pas un intérêt énorme. Elle m’apparaît floue. Lointaine. Tellement à l’opposée de ma vie actuelle. Il paraît que j’étais déjà assez calme. Discret dans mon genre. La gentillesse en plus. Oui, j’étais auparavant quelqu’un d’agréable. C’est une probabilité intéressante que je ne peux négliger. C’est réconfortant. Amusant aussi. Car je ne m’en souviens absolument pas. Du moins, pas avec précision, ce qui revient au même selon mes critères. Etais-je heureux ? Ou plutôt : était-je moins malheureux ?

Je présume que j’étais dans une de ces écoles pour enfants privilégiés. Avoir un père au Parlement Européen, cela peut aider. Je présume aussi que j’étais déjà plutôt beau. Avoir une mère aux yeux de jade et au teint de porcelaine, cela aide également.
Enfance dorée, un Eden pour noblaillons. Quelle ironie, n’est-ce pas ? Cela m’a sûrement plu d’exhaler partout à la ronde les effluves capiteux du capitalisme. Vanné. Je m’imagine futile, tellement poli, amoureux fou des apparences et des convenances sociales. Agitant ma décadente richesse aux yeux de tous. Si jeune et si sot. Enfermé dans ma tour dorée, jetant un regard condescendant aux moins bien lotis. Je devais déjà détester la masse grouillante de ces plébéiens. Je m’imagine blasé à en mourir. Et en quelque sorte, j’étais probablement déjà mort.

Puis toute la cruauté de la vie m’est revenue en pleine gueule. Chienne de vie. Elle me trouvait probablement insupportable d’avoir été trop gâté. Et ça a du la faire jouir de me fustiger un bon coup.
Quelques flashs me reviennent en fermant les yeux. Insupportables. Impitoyables. Un coup de feu. Puis un second. Un connard. Un carnage. Du sang. Des larmes. Une douleur qui s’incruste. Qui me brûle. Me lacère. Me poignarde le cœur. Me coupe le souffle. Me brise en deux.
Mes parents. Morts. Tous les deux. Et j’ai tout vu.

Ce qui m’a amené dans cet hôpital. Immense. Blanc. Beaucoup trop blanc et beaucoup trop aseptisé. A l’exacte opposé de mes pensées. Dieu que je déteste cette teinte. Je la hais. Je ne la tolère que contrebalancée par du noir, seule couleur capable d’absorber toutes les autres. Seule couleur digne d’intérêt. Et personne ne me rendit visite. Personne. J’étais orphelin.

J’aurais voulu mourir aussi. J’étais dégoûté du monde. J’abhorrais l’humanité dans son ensemble. Et pourtant j’en fais partie. J’en ai toujours fais partie. Je ne suis qu’un déchet parmi la masse de déchets. On m’a désigné un psychologue « au cas où je voudrais parler ». Haha. Je n’avais rien à lui dire. Regard de haine, que je voulais brûlant et circonspect. Il était comme tous les autres. Carcasse vide. Humain vicié. Prolétaire parmi les autres, qui se gaussait de son diplôme, de ses études prestigieuses. Bienvenue dans le monde réel, mon grand. Ce bout de papier que tu as accroché au mur n’est qu’un indicateur de ta bassesse. Tu aurais pu changer le monde mais tu te complais dans la médiocrité de tes analyses. Tu n’es rien. Tu ne peux rien pour moi. Si je n’étais pas aussi dévasté, je t’aurais entraîné dans ma perte.
J’aurais voulu mourir aussi. Cette mort, qui m’apparaissait si douce, m’avait effleuré de son doigt glacial. Une marque sur l’épaule. Cicatrice brûlante, chair déchirée. Seul souvenir tangible de mon passé. Le sang n’est pas vermillon. Il est d’un pourpre épais, amer, presque aussi sombre que le Darjeeling. Et si beau en même temps.

Un orphelinat. Wammy’s House. Un repaire pour surdoués. Paraîtrait que j’ai une intelligence remarquable. J’ai fais un test de QI. Effectivement, le résultat est élevé. Regard éloquent. Que croyez-vous, messieurs dames ? Que je vois votre bassesse par plaisir ? J’aurais aimé être comme vous, mortel insouciant, satisfait de sa médiocrité. J’aurais préféré me contenter de mon ignominie, de ma noirceur, de la vacuité de mon existence. Vivre dans votre insouciance. L’intelligence arrive à point nommé. Je ne peux me contenter du monde tel qu’il est parce que je suis un petit génie. Ironie de la vie, on me surnomma Eden. Eden… Il n’y a vraiment pas de quoi.

Ils ont tous l’air heureux. Quelle bande de cons. Sauf Fair. Nana assez singulière. Pas très jolie, mais intrigante. J’aime bien. Peut-être devrais-je lui adresser la parole ?

La bibliothèque était intéressante. La salle informatique aussi. Beaucoup trop. Je n’en suis jamais sorti. Quand je ferme les yeux, quand je rêve, ce sont ces deux merveilles que je contemple. J’ai pris goût au bonheur. Au plaisir de la lecture. Au bienfait de la geekerie. Etrange. Mais plutôt agréable.

***

Autrefois, j’aurais voulu être mort. Mais à présent, je veux que d’autres le soient. Parce que je vois toute leur noirceur, leur bassesse. Ce ne sont que des pantins, des marionnettes, jouant de manière exécrable un rôle mal écrit. La vie est beaucoup trop précieuse, beaucoup trop belle pour être saccagée par le foutre de leur existence.

Alors je rêve. J’imagine un monde parfait. Idéal. Libre. Sans contraintes. Un monde où les plus médiocres seraient éliminés au profit des meilleurs. La perfection. Inatteignable ? J’aimerais tellement la toucher. La frôler. L’approcher de mes doigts gourds.
J’y arriverai. Illusoire ? Pas plus que leur existence. Leur vie n’est qu’un sursis.

Je n’ai pas arrêté de penser à mourir. Je me suis juste rendu compte à quel point c’était égoïste. Immature. Primaire. Mieux valait continuer à vivre et changer mon existence. Ainsi soit-elle. Vous trouvez cela niais ? Attendez de voir ce dont nous sommes capables…

[Freedom] Eliott Ingersoll {F r e e d o m} Dark4

Pseudo ou prénom : Bee, Lynn, Beyond Birthday.
Âge : Jeune dans ma tête.
Comment trouvez-vous le forum ? Vraiment très original, il permet des possibilités infinies l’intrigues et de RP. J' a d o r e !
Que pensez-vous du design ? Très très beau. Doux et suave comme la fraise sur laquelle dort L.
Des choses à améliorer ? Des membres et un contexte plus étoffé (à discuter).
Faites-vous partie du forum Shinigami Note ? Héwi ! (cfr le troisième pseudo)

PS : Oui j'abuse encore côté longueur, et il est possible que je modifie/ajoute quelques phrases dans l'histoire. Mea culpa

Codes validés par Money.

J'ai adoré ! (comme d'habitude, quoi >_>)
Je ne le voyais pas tout à fait ainsi mais cette version est parfaite !

Une très belle fiche, vraiment bien écrite (malgré les deux ou trois petites fautes que j'ai vues xD) et bien structurée. C'est beau à voir et à lire ! J'ai hâte de pouvoir faire un RP avec toi <3

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